La mise en conformité électrique est une obligation légale en Belgique. Elle vise à garantir la sécurité des habitants et à prévenir les risques d’incendie ou d’électrocution. À Bruxelles, beaucoup de logements anciens ne respectent plus les normes actuelles du Règlement général sur les installations électriques (RGIE). Mais à quel moment faut-il refaire cette mise en conformité ? Cette question concerne aussi bien les propriétaires que les acheteurs et locataires.
Plan de l'article
- Comprendre la mise en conformité électrique
- Les situations qui imposent une nouvelle mise en conformité
- Pourquoi refaire la conformité après 25 ans ?
- Comment savoir si son installation est encore conforme ?
- Les démarches pour refaire une mise en conformité à Bruxelles
- Les éléments vérifiés lors d’un contrôle
- Tableau récapitulatif des principaux cas de mise en conformité
- Les erreurs fréquentes à éviter
- Les avantages d’une installation conforme
- Fréquence et validité du certificat de conformité
- Ce qu’il faut retenir
Comprendre la mise en conformité électrique
La mise en conformité consiste à adapter une installation électrique existante pour qu’elle réponde aux exigences techniques et de sécurité du RGIE. Cela peut impliquer le remplacement du tableau électrique, la mise à la terre, l’installation de différentiels, ou encore la vérification des câblages.
Il ne s’agit pas d’un simple contrôle administratif, mais d’une démarche de sécurité essentielle. Une installation vétuste ou mal réalisée peut présenter des dangers importants. C’est pourquoi faire appel à un professionnel reconnu dans la mise en conformité électrique, comme ElamElec, permet de réaliser les travaux selon les normes en vigueur et d’obtenir un certificat de conformité valable.
Les situations qui imposent une nouvelle mise en conformité
Plusieurs situations obligent à faire vérifier ou remettre aux normes une installation électrique. Ces cas sont définis par la législation belge et concernent autant les logements résidentiels que les bâtiments professionnels.
La première situation concerne les installations électriques de plus de 25 ans. En Belgique, le certificat de conformité a une durée de validité limitée : après cette période, il doit être renouvelé par un contrôle agréé. Ce délai permet de s’assurer que les installations suivent l’évolution des normes techniques et des exigences de sécurité.
Un autre cas fréquent est l’achat ou la vente d’un bien immobilier. Lors d’une transaction, le vendeur doit fournir un rapport de contrôle datant de moins de 25 ans. Si ce rapport mentionne des infractions, l’acquéreur dispose d’un délai de 18 mois après l’acte de vente pour effectuer les travaux nécessaires et obtenir un certificat conforme.
Enfin, toute modification importante de l’installation (ajout de circuits, extension du logement, installation d’une borne de recharge ou d’un système domotique) impose une vérification et une mise à jour du certificat.
Pourquoi refaire la conformité après 25 ans ?
Les normes électriques évoluent constamment pour intégrer les avancées technologiques et les exigences de sécurité. Les installations d’il y a vingt ou trente ans n’étaient pas prévues pour supporter la puissance des appareils modernes : plaques à induction, pompes à chaleur, climatiseurs ou ordinateurs énergivores.
Refaire la mise en conformité permet donc :
- de prévenir les risques de surchauffe et d’incendie,
- de protéger les occupants contre les chocs électriques,
- d’améliorer la fiabilité de l’installation,
- et de garantir la validité du certificat exigé en cas de vente ou de contrôle.
Ce n’est pas seulement une formalité administrative : c’est une garantie de sécurité et un moyen de valoriser son bien immobilier.
Comment savoir si son installation est encore conforme ?
Pour le savoir, il faut vérifier la date du dernier certificat délivré par un organisme agréé. Si ce certificat date de plus de 25 ans, ou s’il mentionne des anomalies non corrigées, une nouvelle mise en conformité est obligatoire.
Certains signes peuvent aussi alerter : disjoncteurs qui sautent souvent, prises anciennes sans terre, fils dénudés, absence de différentiel, ou odeurs de brûlé autour du tableau. Ces éléments indiquent que l’installation mérite une vérification rapide.
Les démarches pour refaire une mise en conformité à Bruxelles
Refaire la conformité d’un logement bruxellois se déroule en plusieurs étapes :
- Diagnostic initial : un électricien qualifié inspecte l’installation pour repérer les non-conformités.
- Établissement des schémas unifilaires et de position : ces documents sont obligatoires pour tout contrôle.
- Réalisation des travaux : remplacement du tableau, mise à la terre, pose de différentiels, correction des circuits.
- Contrôle par un organisme agréé : le technicien vérifie la conformité aux normes RGIE et délivre un nouveau certificat valable 25 ans.
Chaque étape doit être réalisée avec rigueur. Le coût dépendra de la complexité de l’installation et du nombre de travaux nécessaires.
Les éléments vérifiés lors d’un contrôle
Lors d’une inspection électrique, plusieurs points sont systématiquement examinés :
- le bon fonctionnement des différentiels 300 mA et 30 mA ;
- la continuité de la mise à la terre ;
- la conformité du tableau électrique et de son câblage ;
- la protection des circuits et des prises ;
- la qualité du schéma unifilaire et du plan de position ;
- la présence des étiquettes d’identification.
Ces vérifications garantissent que chaque partie de l’installation respecte les règles de sécurité imposées par le RGIE.
Tableau récapitulatif des principaux cas de mise en conformité
| Situation du logement | Obligation de contrôle ou de remise aux normes | Délai prévu par la loi |
|---|---|---|
| Logement dont le certificat date de plus de 25 ans | Oui | Contrôle obligatoire à renouveler |
| Vente d’un bien immobilier | Oui | 18 mois après la vente pour se conformer |
| Extension ou modification de l’installation | Oui | Avant la mise en service du nouveau circuit |
| Raccordement à un nouveau compteur | Oui | Avant activation du réseau |
| Installation neuve | Oui | Contrôle initial avant occupation |
Ce tableau permet d’identifier rapidement les cas les plus fréquents où la mise en conformité est requise à Bruxelles.
Les erreurs fréquentes à éviter
Beaucoup de particuliers commettent des erreurs lors d’une remise aux normes. L’une des plus courantes est de réaliser soi-même les travaux sans certification. Même si certains points semblent simples, le RGIE impose des critères précis et seul un professionnel peut garantir leur respect.
Autre erreur fréquente : négliger les schémas électriques. Sans schéma unifilaire et plan de position, l’organisme agréé ne peut pas valider le contrôle. Il faut donc toujours les conserver et les mettre à jour après chaque modification.
Enfin, il est important de choisir un organisme agréé reconnu pour le contrôle final. Tous les inspecteurs n’ont pas la même accréditation, et un rapport non conforme peut retarder la validation du certificat.
Les avantages d’une installation conforme
Refaire sa mise en conformité, c’est investir dans la sécurité et la tranquillité. Une installation aux normes permet d’éviter les coupures, d’optimiser la consommation énergétique et d’assurer une meilleure protection du matériel.
C’est aussi un argument de valeur lors d’une vente. Un bien conforme inspire confiance et évite les négociations liées aux travaux à prévoir. Les assurances peuvent également exiger un certificat en cours de validité pour couvrir les sinistres électriques.
Fréquence et validité du certificat de conformité
Le certificat est valable 25 ans pour les logements à usage résidentiel. Pour les bâtiments professionnels ou les immeubles de rapport, la durée peut être plus courte, souvent de 5 à 10 ans selon l’usage.
Il est recommandé de faire contrôler son installation régulièrement, même avant l’échéance, surtout après des travaux importants. Une inspection préventive permet de détecter des anomalies avant qu’elles ne deviennent dangereuses.
Ce qu’il faut retenir
Refaire la mise en conformité électrique n’est pas seulement une obligation légale : c’est un acte de prévention et de responsabilité. À Bruxelles, la majorité des habitations anciennes nécessitent aujourd’hui une vérification pour répondre aux normes actuelles.
Que vous soyez propriétaire, investisseur ou futur acquéreur, il est essentiel de connaître la date de votre dernier certificat et de prévoir les démarches à temps. Un professionnel agréé pourra vous accompagner pour garantir la sécurité et la conformité de votre installation.
















































