Formation loi Alur : qui est concerné ? Tout comprendre en 2025

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Depuis 2016, un minimum de 14 heures de formation continue par an ou 42 heures sur trois ans conditionne le renouvellement de la carte professionnelle des agents immobiliers. Cette obligation s’étend aussi aux directeurs d’agences, aux négociateurs salariés ou indépendants, ainsi qu’aux agents commerciaux, sans distinction de statut.

Les sanctions pour manquement incluent la suspension de la carte professionnelle et l’impossibilité d’exercer. Les thématiques à aborder ne se limitent plus à la déontologie ou à la non-discrimination, mais s’élargissent aux pratiques commerciales et aux évolutions législatives.

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formation loi Alur en 2025 : ce qui change pour les professionnels de l’immobilier

En 2025, la formation loi Alur prend une nouvelle dimension. La réglementation se fait plus pointue, les contrôles s’intensifient et les attentes s’affinent. Les professionnels de l’immobilier ne peuvent plus se contenter de l’acquis : ils doivent intégrer des notions en phase avec les rapides mutations du secteur et une exigence de transparence qui ne faiblit pas.

Le seuil reste fixé : 14 heures chaque année ou 42 heures sur trois ans. Mais la véritable évolution se joue dans les contenus. Les modules incontournables concernent désormais la transition énergétique, la transformation des baux, la lutte active contre les discriminations. Impossible de passer à côté de la gestion des nouveaux risques, de la rénovation énergétique, de l’ajustement aux normes récentes, ou de la digitalisation des pratiques. Le législateur introduit aussi un focus sur les aspects juridiques issus de la loi Elan, et impose l’alignement sur les directives les plus récentes de la Cci.

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Voici les principaux axes de formation imposés en 2025 :

  • Déontologie : retour systématique sur les principes éthiques à respecter.
  • Mise à jour réglementaire : intégration des textes en vigueur, y compris les décrets d’application de la loi Alur.
  • Numérisation des métiers : sécurité des données, maîtrise des outils digitaux et nouvelles pratiques professionnelles.

Les organismes de formation professionnelle adaptent leur offre : classes virtuelles, présentiel, parcours hybrides, tout est fait pour s’aligner sur les besoins et contraintes des professionnels. La CCI renforce sa mission de contrôle et délivre l’attestation indispensable au renouvellement de la carte professionnelle. Pour les agences, rester à jour sur la formation loi Alur 2025 devient un enjeu de conformité, mais surtout de fiabilité face à des clients de plus en plus vigilants.

agents immobiliers, collaborateurs, dirigeants : qui doit suivre la formation obligatoire ?

La formation loi Alur ne concerne pas une poignée d’experts, mais bien toute la chaîne du secteur immobilier. L’agent immobilier détenteur de la carte professionnelle doit s’y soumettre, qu’il travaille en indépendant ou au sein d’une structure. Impossible de s’y soustraire : la formation professionnelle agent immobilier est exigée dès lors qu’il y a réalisation d’actes de transaction, de gestion ou de syndic pour le compte d’un tiers.

Les collaborateurs habilités n’échappent pas à cette règle. Salariés, indépendants, responsables d’agence, négociateurs, assistants commerciaux : tous doivent suivre un parcours validé pour exercer sous la responsabilité d’un titulaire de carte professionnelle agent. Selon la FNAIM, cette obligation s’applique à chaque intervenant, peu importe l’ancienneté ou la forme du contrat.

Du côté des dirigeants, la vigilance est de mise. Les chefs d’entreprise et mandataires sociaux, dès qu’ils signent pour la société, sont soumis à la même obligation. Une négligence expose à des sanctions immédiates : refus ou retrait du renouvellement de la carte professionnelle par la Cci.

Pour résumer, chaque acteur ci-dessous est concerné :

  • Agents immobiliers titulaires
  • Collaborateurs habilités
  • Dirigeants, mandataires sociaux

Le principe ne laisse aucune marge : la compétence de tous les professionnels est contrôlée, dans l’intérêt du public et d’un marché régi par la confiance et la régulation.

quelles sont les exigences à respecter pour être en conformité avec la loi Alur ?

Respecter la loi Alur, c’est répondre à l’obligation formation continue. Chaque professionnel de l’immobilier doit présenter 42 heures de formation sur trois ans, ni plus ni moins. Ce seuil conditionne le renouvellement de la carte professionnelle auprès de la Cci. Les modules doivent couvrir les aspects juridiques, la déontologie, la non-discrimination dans l’accès au logement, et, pour les dirigeants, la gestion locative.

Le contrôle s’exerce à plusieurs niveaux. La DGCCRF et la commission de contrôle vérifient l’effectivité des heures de formation et la conformité des thématiques. À l’issue de chaque cycle, il est impératif d’obtenir une attestation de formation délivrée par un organisme certifié. Ce document a valeur de preuve lors d’un contrôle ou d’une demande de renouvellement. Il est aussi crucial de choisir un organisme reconnu : seules les formations agréées sont prises en compte.

Pour les professionnels aguerris, la validation des acquis de l’expérience (Vae) permet de faire reconnaître certaines compétences, mais elle ne dispense pas de suivre régulièrement les modules obligatoires. Les axes gestion et non-discrimination demeurent incontournables dans le cursus.

La conformité passe par le respect de ces exigences précises :

  • 42 heures de formation continue sur 3 ans
  • Thèmes obligatoires : juridique, déontologie, non-discrimination
  • Attestation de formation à présenter à la Cci
  • Contrôle par la DGCCRF et commission dédiée

ressources utiles pour choisir et s’inscrire à une formation loi Alur reconnue

Sélectionner une formation loi Alur ne se fait plus à la légère. L’offre s’est étoffée : organismes spécialisés, plateformes en ligne, fédérations du secteur, chacun propose des cursus taillés pour répondre à la réglementation. Plusieurs repères permettent de s’orienter : agrément officiel, expérience des formateurs, mise à jour des contenus sur le droit immobilier, la gestion locative ou la transition énergétique.

La FNAIM et l’UNIS tiennent à jour sur leurs sites des listes d’organismes habilités à proposer des formations alignées sur la loi Alur. Les CCI locales publient également des catalogues de formations reconnues. Mieux vaut privilégier les sessions qui offrent un accompagnement réel : suivi pédagogique, service après-formation, accès à des ressources actualisées. L’essor des classes virtuelles et du learning ouvre aussi la possibilité de suivre une formation loi Alur en ligne, sans contrainte de lieu.

Pour ce qui est du financement, plusieurs dispositifs existent : OPCO, FIFPL, AGEFICE ou AGEFOS selon le statut. Les démarches se font en ligne auprès de chaque organisme. Certains modules s’engagent même sur une garantie satisfait ou remboursé, preuve de sérieux, mais la condition reste la même : disposer d’une attestation de formation valide, exigée pour obtenir ou garder la carte professionnelle. En cas d’incertitude, contacter la Cci compétente permet de vérifier la reconnaissance de la formation choisie.

En 2025, la formation loi Alur ne se résume plus à une case à cocher : elle façonne l’avenir des professionnels et redéfinit les contours d’un secteur où la rigueur et l’adaptation font toute la différence.

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