L’Unim souhaite lever les freins à l’attractivité portuaire

2030

C’est au cours de son assemblée générale que l’UNIM (Union Nationale des Industries de la Manutention) a exprimé sa volonté de vulgariser les métiers de la manutention dans le secteur afin de lever les freins de l’attractivité. Bien que le social ait largement occupé les débats, notamment avec les partenaires sociaux. Aujourd’hui, bien que le social ait beaucoup occupé les partenaires, il fallait évoquer des sujets beaucoup plus sensibles et urgents. Le premier est un ensemble regroupant l’ensemble des freins à l’attractivité.

Les questions relatives à la domanialité portuaire

Il s’agit d’un thème qui a longtemps occupé les spécialistes de la manutention. Aujourd’hui, il faut chercher à les évacuer afin de trouver un nouveau cadre de travail chez Robriserv. Avec l’arrêt du Conseil d’État de 2017 sur le Terminal Verdon, la question de la domanialité portuaire est revenue au-devant de la scène. En misant sur cette option de requalification de la convention du terminal en concession, la Haute Juridiction vient de porter un sérieux coup à la domanialité. Le Premier Ministre Edouard Philipe s’est d’ailleurs prononcé sur la reconsidération de la question de la domanialité portuaire. En ce moment, des discussions et négociations sont en cours entre l’UNIM et la DGITM afin de trouver une convention sur ce terminal.

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Éviter le piège de la taxe foncière

Pour évoluer sur la question de la domanialité, il faut surtout éviter le piège de la fiscalité locale qui pourrait compromettre les négociations sur le sujet. En ce sens, les manutentionnaires espèrent que le projet de loi de finances pour 2020 va permettre d’éviter le piège d’une réforme assez douloureuse. En effet, le niveau de taxation varie sensiblement d’un port à un autre en France. À noter que l’UNIM a travaillé d’arrache-pied pour obtenir un amendement devant les députés, mais le gouvernement a finalement rejeté leurs propositions. Dans son rapport final, l’association est très critique par rapport à la position de l’État.

Vigilance maximale pour l’amiante

Le second axe qu’il faudra prendre en compte au cours de l’année, c’est sans doute la perspective d’une mise en place d’un nouveau modèle social. En effet, les derniers mois ont montré un peu partout que le gouvernement entendait s’inscrire dans une démarche plutôt sociale. Cependant, l’UNIM a tenu à mettre en évidence ses craintes par rapport à l’amiante. En effet, les travailleurs du secteur sont parfois exposés et il faudrait revoir le régime d’indemnisation après la reconnaissance du caractère professionnel du travail.

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